Cabinet d'orthopedie, podologique et orthèsiste

La calcéologie

Inventée à l’origine pour protéger le pied, la chaussure est devenue aujourd’hui un objet de mode. Il en existe de toute sorte pour toutes les activités et pour tous les environnements.

  • Chaussures de ville (Derby, escarpins, botte, ballerines, mocassins, richelieu, …)
  • Chaussures de sport (jogging, running, chaussure à crampons, de danse, de ski …)
  • Chaussures spécialisées (Chaussons, sabot, tong, sandalettes, espadrille, chaussures militaires …)
  • Chaussures de sécurité conçues pour répondre à des risques identifiés du travail
  • Chaussure thérapeutiques (à usage permanent ou temporaire, de série ou sur mesure)

Une chaussure mal adaptée au pied génère des conflits conduisant à des maux plus ou moins graves rougeurs, phlyctènes, kératoses) , voire des pathologies (bursites, aponévrosite plantaire, …). Il est donc important de bien choisir ses chaussures et de connaître les caractéristiques de bonnes chaussures.

D’autant que la chaussure est une orthèse. Elle est la base du traitement podologique pour palier les défauts statiques et les pathologies.

Une bonne chaussure doit convenir à la morphologie et de la physiologie du pied. Le chaussant doit respecter la longueur du pied, son volume, notamment au niveau du coup de pied et des orteils

La pointure donne la longueur de la chaussure. Elle s’exprime en points en France. Un point représente  2/3 de centimètre. Toutefois elle ne correspond pas à la longueur du pied. Il s’ajoute un bout antérieur s’intégrant à l’esthétisme de la chaussure.

La largeur correspond au périmètre métatarsophalangienne. En France, la plupart des chaussures de série n’existe qu’en une seule largeur, à savoir 5ème et 6ème pour les femmes et 7ème pour les hommes. En général, les chaussures comportant une attache au niveau du coup de pied offrent plus de place pour les orteils. Les chaussures thérapeutiques notamment pour augmentation de volume de l’avant pied se déclinent en plusieurs largeurs et ceci jusqu’au 11ème.

Le  dessin légendé ci-après donne une description d’une chaussure Derby en précisant le vocabulaire de chacune des ses parties.

La chaussure doit pouvoir se plier transversalement au niveau des articulations métatarsophalangienne, sans pour autant se tordre complètement. L’existence d’un cambrion doit empêcher cette torsion.

L’emboitage de la chaussure doit être arrondi de façon à suivre la courbure du talon et modelé pour laisser place aux saillies malléolaires. Enfin il doit être enveloppé d’un contrefort suffisamment résistant.

La chaussure doit se maintenir stable sur la zone d’appui du talon et sur celle de l’appui métatarsien. Le talon plus ou moins élevé, mais ne doit pas dépasser 5 cm.

Alors comment choisir une bonne chaussure ?

Voici cinq conseils avant de l’acheter :

  • La choisir après une journée d’activité.
  • Porter des bas ou des chaussettes
  • Commencer par le pied le plus fort.
  • Ne pas tolérer de frottement lors de l’essayage

Examiner la chaussure minutieusement et tester la souplesse, l’existence d’un cambrion, sa stabilité, ses contreforts, son relevé de bout.